Conseils, trucs et astuces pour écrire vos histoires
Voici la clé de votre réussite : la fusion inconditionnelle avec l’histoire que vous allez raconter.
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Le principe de base d’un récit qui fonctionne
Dans son ouvrage « Les 7 règles du Storytelling », John Sadowsky cite Dan McAdams, professeur de psychologie de la NorthWest University :
« Les histoires que nous créons influencent les histoires d’autres personnes dont les histoires donnent naissance à d’autres histoires encore. A travers nos mythes personnels et nos histoires, nous aidons à créer le monde dans lequel nous vivons en même temps que le monde nous crée. »
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La quête de sens
Chacun d’entre nous rêve d’avoir été utile à quelque chose dans sa vie. Nous avons un fort besoin de reconnaissance. Vos œuvres et les histoires qui vont les accompagner doivent aider les gens à trouver un sens à leur vie et à les valoriser dans le regard des autres.
Votre histoire peut à la fois générer une émotion et un désir. Le lecteur doit s’identifier à l’histoire et lui donner envie à son tour de la raconter. La satisfaction de ce désir passera par le besoin de possession de l’œuvre et de son l’histoire.
Voici quelques pistes pour imaginer et raconter vos propres histoires.
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Restez authentique
Vous avez une histoire, un passé, des passions, une mission…
Commencez par regarder ce qui est en vous.
La seule manière de vous assurer qu’on croie votre histoire, c’est de ne pas mentir. Dire la vérité, c’est incarner l’histoire que vous racontez. C’est être authentique. Bien souvent les comportements individuels changent après avoir écrit une histoire. Ce n’était pas la vérité hier, mais ce le sera demain.
Créer des histoires brillantes, voici la nouvelle devise. Et pourquoi pas, inventer l’histoire en même temps que l’œuvre, avoir à l’esprit que cette œuvre va avoir besoin d’une histoire, aussi significative que possible.
Avant de raconter une histoire à quelqu’un, je me la raconte. Il faut forger une histoire que l’on aura plaisir à se raconter, avant de la raconter aux autres. Si votre histoire est authentique, tous les détails trouvent leur place spontanément. Quand vous portez l’histoire en vous, les contradictions disparaissent.
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Stimulez l’imagination de l’auditeur
Il suffit parfois de conter l’histoire d’une œuvre ou de son courant artistique. Faites-le à l’intérieur d’un récit où vous ferez apparaître les avantages que votre interlocuteur pourra tirer de cette information. Son imagination fera le reste.
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Imaginez une histoire qui puisse se propager
Vous ne pouvez réussir que si vos idées se propagent. C’est ce qu’on appelle une idée virale. Il faut donc que le lecteur de votre histoire ait quelque chose à gagner à la propager. Si l’histoire est passionnante, il aura tendance à l’envoyer à ses amis pour montrer qu’il se tient informé des dernières tendances. Il cherchera à impressionner ses amis par ses connaissances, quitte à reprendre l’histoire à son crédit en la modifiant. Essayez à la fin de l’histoire de donner une bonne raison de la propager.
Les seules histoires qui marchent et se propagent sont celles qui nous font dire « je n’en crois pas mes oreilles, Laurence, écoute çà… ». Votre histoire doit être remarquable. Débarrassez vous de vos blocages et produisez une histoire la plus percutante que vous puissiez imaginer. N’essayez pas de raconter ce qui ne suscite aucune controverse. Attaquez-vous aux extrêmes et racontez une histoire que personne d’autre ne pourra imaginer.
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La simplicité est la sophistication ultime.
Choisissez des histoires simples. Simplifier, ce n’est pas caricaturer un message, mais apprendre à dire les histoires avec efficacité et authenticité. Votre discours doit être le plus simple et le plus direct possible, il sera facile d’y ajouter des détails par la suite.
Steve Jobs disait que l’on maitrise parfaitement un sujet lorsque l’on est capable de le résumer en un « Tweet » de 140 caractères.
| Essayons de résumer ce livre en quelques mots :« Les œuvres prennent la parole grâce au QR code Active-ArtElles racontent des histoires qui donnent envie de les acheter. »ou encore
« Créez des œuvres capables de vous conter des histoires tellement captivantes que tous les gens vont les acheter et dire à leurs amis de faire comme eux. » |
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Embarquez l’auditeur dans votre histoire
Lorsque vous racontez une histoire, vous devez faire en sorte qu’elle devienne celle de l’auditeur. Les gens adhèrent d’autant mieux à une histoire qu’ils s’en sentent les auteurs. L’acte de raconter l’histoire fait de l’auditeur un acteur.
Si les auditeurs comprennent leur rôle dans votre histoire, ils vous suivront. Ils vont considérer les obstacles comme des défis et ce sont eux qui complèteront votre histoire avant de la propager.
Mais il est aussi possible d’embarquer l’auditeur au sens propre. Supposons que nous proposions à l’acheteur de l’œuvre originale d’entendre sa propre voix dans l’histoire racontée par l’œuvre ? C’est très facile à réaliser. Dans l’interview de critique d’art qui raconte le courant artistique auquel l’œuvre appartient, il y a deux voix: celle du questionneur et celle de l’historien d’art. Il suffit d’enregistrer les questions avec la voix de l’acheteur pour que l’histoire devienne un dialogue entre l’historien d’art et le client qui détient l’original. Ils ne se seront jamais vus mais personne n’en saura rien.
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Jouez sur le sentiment de reconnaissance
Chacun d’entre nous en son for intérieur veut être fier de sa vie et avoir le sentiment de compter pour quelques chose, et donc d’être reconnu. C’est une piste intéressante pour imaginer vos histoires. En propageant votre histoire, l’auditeur donnera l’image d’un amateur d’art éclairé, ce qui lui vaudra l’admiration de ses amis et de ses proches. La encore le fait de questionner l’historien d’art avec sa propre voix renforcera ce sentiment.
Nous devons aborder l’achat de l’œuvre ou de ses reproductions, non pas comme objet de décoration, mais comme élément de valorisation de soi.
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Ne parlez pas trop de vous
Une histoire n’est pas une biographie. Sur le plan personnel, elle doit insister sur votre capacité à créer des œuvres remarquables et à raconter des histoires qui portent, et non sur vos compétences techniques ou la liste exhaustives de vos expositions.
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Soyez enthousiastes
Exprimez vous avec passion, enthousiasme et énergie. L’enthousiasme est un sentiment très communicatif. Si vous voulez que l’auditeur parle autour de lui de votre œuvre avec entrain, passionnez-le.
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Utilisez des « mots qui parlent »
Evitez les mots compliqués, bannissez le jargon artistique et les mots creux pour préférer des mots simples et concrets, en employant des adjectifs qui ont une charge émotionnelle.
Ne cherchez pas à ce que les gens vous prennent au sérieux. Cherchez avant tout à être compris et que l’information soit utile à vos auditeurs.
Faites des descriptions courtes et jamais de longs discours abstraits. Ne craignez pas d’y mettre un peu d’humour.
« Ces couleurs sont tellement belles que l’on a envie de lécher la toile …»
« Cette sculpture est tellement réaliste que l’on craint qu’elle ne s’enfuie et quitte la pièce sans se faire remarquer… »
Utilisez des analogies ou des métaphores plutôt que des mots complexes.
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L’histoire forge la réalité
« Cela me fait du bien de croire à son histoire ».
Une société américaine vendait des verres à vin de haut de gamme. Elle a bâti son histoire sur le fait que ses verres donnaient meilleur goût au vin, une « expérience gustative » supérieure. Un test en aveugle a montré qu’il n’en était rien, les utilisateurs n’ayant pu trouver de différence en ayant les yeux bandés. En revanche tous ceux qui ont gouté le vin en sachant qu’il était dans le beau verre l’on trouvé meilleur. Cette histoire est un mensonge honnête. Le vin a meilleur goût tout simplement parce que les consommateurs en sont persuadés. Appelons cela l’effet placébo. L’histoire est fonctionnelle parce qu’elle améliore concrètement « l’expérience gustative » du client qui y trouve réellement un gain au niveau de son plaisir.
La méthode « Coué »
Imaginons que nous inventions une histoire qui raconte qu’un de vos tableaux possède la capacité d’améliorer le sommeil et l’endormissement, quand il est associé à la musique que vous écoutiez lorsque vous l’avez créé. L’histoire raconte que si vous écoutez la musique livrée avec le tableau et ayant placé celui-ci devant votre lit, votre sommeil sera meilleur et plus réparateur. Si la musique est douce et sereine, gageons que le but sera atteint. Le client dormira mieux et votre histoire ne sera pas un mensonge, mais juste un moyen de faire découvrir la relaxation à travers votre œuvre. Et le client bien reposé fera circuler l’histoire.
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Adhérez à un groupe ayant une histoire
L’association Vœux d’Artistes a été créée en 1993 par Paul Levy.
Confronté à la maladie d’un de ses petits enfants, il décide de mettre sa passion pour l’art au service du bien-être des enfants hospitalisés en Oncologie et Hématologie.
Dans chaque région, et pendant 11 jours, 111 artistes reconnus ou émergents présentent au total 111 pièces uniques au format 20×20 cm, encadrées. Les profits générés par l’association sont reversés à des hôpitaux.
Depuis 1993, ce sont plusieurs dizaines de milliers d’œuvres et plusieurs millions d’euros qui ont été collectés par l’association Vœux d’Artistes (aussi dénommée « 111 des Arts » selon la région).
Outre son côté caritatif et le dévouement de ses membres, la réussite de Vœux d’Artistes est due à la puissance de son histoire. Les artistes aident les enfants atteints d’un cancer…
Si vous cherchez à développer la puissance de vos histoires, pourquoi ne pas vous associer aux histoires des autres ? Adhérer à une association, une fondation, organiser la vente de vos « œuvres qui parlent » au profit d’une grande cause…
Mais soyez authentique. Si vous ne cherchez qu’à utiliser l’image de l’association à votre profit, votre histoire ne tiendra pas deux mois. Mais si vous le faites de bon cœur, si vous y prenez plaisir, alors vous engagerez une relation gagnante pour vous et pour les autres.
Si vos histoires n’ont pas une base authentique, vous ne pourrez pas les incarner et les vivre pleinement.
