51 – Vendre vos oeuvres qui parlent

Vendre vos oeuvres qui parlent

« L’œuvre qui parle » est un concept nouveau. Il permet d’imaginer de nouvelles méthodes de commercialisation, de débrider l’imagination de chacun. De faciliter et de simplifier l’acte de vente. Encore faut-il disposer d’une offre pour tous les budgets.

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 Les marchés visés par « l’œuvre qui parle »

« L’œuvre qui parle » se destine à quatre marchés distincts :

  • Le marché habituel de l’œuvre d’art originale, en vente directe-atelier, par les galeries d’art ou les salles des ventes,
  • Le marché des multiples, habituellement dévolu à la gravure et aux lithographies,
  • Le marché des reproductions et de la décoration.
  • Le marché des produits dérivés

Les multiples et les reproductions auront un double objectif : participer aux revenus de l’artiste et répandre son histoire aussi largement que possible.

 Pour agrandir le marché, il faut pouvoir toucher un public peu habitué à débourser des sommes importantes pour l’art.

N’oublions pas que la diffusion virale du message est tout aussi importante au départ que les revenus générés. C’est de la réussite du processus viral que dépendent les revenus de l’artiste à long terme.

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Le multiple au secours de l’original 

Vos œuvres sont vos enfants,

Leurs reproductions vos petits enfants.

Apprenez-leur une belle histoire

Envoyez les de par le monde la raconter partout.

La création des histoires, l’enregistrement de la voix et sa transformation en fichier son mp3 pour transformer votre œuvre en « œuvre qui parle » aura un coût économique.

Nous voulons éviter que ce coût ne soit financé sur la vente de l’œuvre originale, et réduise ainsi les revenus de l’artiste.

Imaginez que la reproduction de votre œuvre (celle qui contient le petit code-barres magique qui la transforme en « œuvre qui parle ») soit imprimée sur du papier d’art avec une encre exceptionnelle de luminosité et de durabilité.

Nous voulons qu’elle soit considérée comme un objet d’art, d’une qualité similaire à une gravure ou à une lithographie. Imaginez qu’elle soit imprimée en série limitée, chaque exemplaire numéroté et signé de la main de l’artiste.

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En débat : la reproduction numérique

Il y a un débat depuis plusieurs années sur le fait de pouvoir considérer les reproductions numériques, aussi appelées Estampes Numériques comme des œuvres d’art, au même titre qu’une lithographie ou une estampe.

 Dans son ouvrage « L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique », Walter Benjamin montre « qu’en passant par le filtre de la reproduction standardisée, qu’il oppose à la copie manuelle, l’œuvre d’art perd son caractère d’objet unique, rendant ainsi caduques les notions d’original et de copie, et qu’à la valeur de culte de l’œuvre, la photographie substitue la valeur d’exposition qui devient toute-puissante. »

Ce texte important thématise l’entrée de l’art dans une ère nouvelle, qui voit l’œuvre perdre à la fois son caractère d’unicité et ce que Benjamin appelle son « aura ». Il y a mutation de l’art en marchandise.

Avec « l ‘œuvre qui parle », nous redonnons aux reproductions leurs lettres de noblesse. Une marchandise ne parle pas. Le fait même de donner la parole aux œuvres leur confère une aura de mystère, une originalité dans le concept.

 « L’œuvre qui parle » n’est pas une sous-œuvre au sens de sa qualité graphique. Elle devient un méta concept, une « œuvre autrement ».

Nous considérons les « œuvres qui parlent » non pas comme des objets de collection, mais comme des vecteurs de propagation.

Ainsi nous clôturons le débat sur sa qualité d’œuvre ou de non-œuvre: c’est un émissaire, un agent de propagation de l’histoire de l’art et de restauration du sens.

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