Les galeries de l’Oeuvre qui parle
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La galerie pilote Active-Art à Paris
Active-Art vient d’ouvrir un espace d’exposition à Paris. Situé dans le village Suisse, près de la Motte-Picquet, ce lieu est un atelier de créativité pour imaginer et tester les nouvelles méthodes de vente de l’art utilisant « l’œuvre qui parle » comme élément de base de sa communication.
En effet comment vous conseiller une démarche commerciale et vous demander de nous suivre dans notre approche, si nous ne l’avons pas testée et validée par nos propres moyens ?
La galerie expose en permanence plusieurs œuvres originales dotées de leur « QR code Active-Art ». A côté de chaque original, sont présentées plusieurs reproductions de différents formats portant le label « œuvre qui parle ».
Ce showroom est destiné à accueillir tous les artistes qui souhaitent en savoir plus sur le concept. Vous pourrez voir, toucher, et surtout écouter les œuvres présentées.
La galerie permettra également de tester l’accueil que le grand public va réserver au concept, en organisant des événements relayés par une campagne virale sur le thème de « l’œuvre qui parle ». Nous pourrons tester et améliorer nos histoires.
Enfin nous pourrons développer une nouvelle offre destinée à tous les professionnels à qui nous allons proposer d’exposer des « œuvres qui parlent » pour animer leurs espaces publics et de profiter du Buzz généré par l’annonce du produit.
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L’œuvre qui parle et les galeries d’art
Les galeries d’art ont elles aussi grand besoin d’un vent nouveau pour faire revenir vers elles les amateurs qui apprécieront ce renouveau de l’art d’aujourd’hui à travers une visibilité retrouvée.
Pour cela il faut vraiment apporter du neuf. Nous avons fait un sondage il y a quelques années pour connaître le regard du public sur les lieux qui exposent l’art. Une large majorité de gens expriment les difficultés qu’ils ont à entrer dans une galerie. Certains craignent de ne rien comprendre, et reculent à engager une discussion de peur de se ridiculiser. D’autres avouent ne plus rien comprendre à l’art d’aujourd’hui et ne plus avoir de motivation pour se rendre dans une galerie.
Il faut tout d’abord un nouveau discours pour que les gens reviennent.
Pour moi, une galerie d’art doit être un lieu de détente. Un endroit où l’on va ressentir une expérience émotionnelle intéressante, où l’on aura envie de revenir.
La galerie d’art deviendra un « lieu intermédiaire entre le bureau et la maison », un endroit qui permet de passer quelques instants dans une ambiance privilégiée, d’où l’on ressort serein en ayant la conviction d’avoir appris quelque chose.
Le monde est de plus en plus incertain, angoissant, brutal. La galerie de « L’œuvre qui parle » doit être l’exact contraire : un endroit rassurant, où l’on acquiert une nouvelle culture générale tout en s’amusant.
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La galerie : un lieu de découverte et de détente
Voici comment j’imagine la galerie d’art de demain :
Vous entrez dans une grande pièce bien éclairée. Des œuvres d’art originales de plusieurs artistes différents sont accrochées aux cimaises tout autour de la pièce (tableaux), ou disposées au sol (sculptures, céramiques…) et expriment une variété d’expression. Chaque œuvre est équipée un QR Code Active-Art situé à coté qui permet d’écouter le commentaire associé.
Sous les originaux, des présentoirs proposent un large choix de reproductions « d’œuvres qui parlent ». Plusieurs centaines d’œuvres sonorisées sont ainsi disponibles, balayant un large spectre de courants artistiques, du plus abstrait au plus réaliste, classées selon la codification Artrinet pour une localisation facile.
Un centre de la galerie, plusieurs sièges confortables sont disposés, installés devant des petits chevalets de voyage.
Le visiteur qui entre dans cette galerie sera convié à faire le tour des originaux, puis à aller choisir une « œuvre qui parle » dans les bacs des reproductions. Le galeriste pourra donner des conseils selon le domaine d’intérêt du visiteur, un peu à la manière dont le ferait un libraire.
Puis le visiteur, ayant en main « l’œuvre qui parle » de son choix, va aller s’asseoir dans un des fauteuils disponibles et poser la reproduction devant lui pour pouvoir l’écouter tout à son aise, soit avec son propre téléphone, ou sa tablette, soit avec un équipement prêté par la galerie.
A la fin de l’écoute, il pourra aller reporter la reproduction dans le bac de rangement, mais aussi la garder et passer à la caisse ou un cadre lui sera proposé, ainsi qu’un sac lui permettant de transporter sa acquisition facilement et sans risque de l’endommager.
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L’expérience émotionnelle ou la mobilisation des sens
Reprenons un à un les éléments constitutifs de cette galerie.
– La reproduction que chaque visiteur doit prendre en main pour aller l’écouter. En faisant cette démarche, le visiteur va « s’approprier » l’œuvre. Il va la choisir, la prendre dans les mains, aller s’asseoir avec elle. Un peu à l’image du petit chat qui vient vers vous à la SPA et vous donne envie de l’adopter.
– La classification Artrinet, qui permet de trouver facilement le courant artistique, et qui va révéler au visiteur la richesse de l’art d’aujourd’hui avec ses dizaines de codes. Elle permet de comprendre qu’il y a beaucoup à savoir et à découvrir pour donner envie d’y revenir.
– Les sièges qui permettent de découvrir et d’apprendre dans un environnement confortable. Au concert, au cinéma, au théâtre on est assis. Il n’y a que dans une galerie d’art que l’on reste debout. Posture inconfortable dès que l’on souhaite s’attarder quelques minutes. Et inconfort est synonyme d’expérience négative.
– L’écoute du commentaire de l’œuvre va permettre au visiteur de fixer son regard pendant plusieurs minutes sur elle. De se l’approprier visuellement après l’avoir fait physiquement
– Idéalement le galeriste propose un petit café à son visiteur pour ajouter à la vue, à l’écoute, à la position confortable, une expérience positive olfactive et gustative. Tous les sens sont ainsi mobilisés pour imprimer une expérience et un souvenir positifs. Donner envie de revenir et de retrouver cette ambiance.
– Le cadre proposé lors de l’achat et le sac en toile pour transporter « L’œuvre qui parle » sont des éléments de facilitation de l’acte de vente. Un achat est souvent « impulsif ». J’ai un diner ce soir, je vais offrir une « œuvre qui parle ». A condition qu’elle soit prête à l’emploi…
J’entends trop souvent la réflexion au sujet du cadre : « c’est trop compliqué, je laisse le client choisir son cadre chez un encadreur… »
A chaque fois que l’on refuse d’assumer une complexité en la reportant sur le client, on créé un barrage à la vente. Pour faciliter la démarche, il faut toujours prendre la place du client et se demander ce qui facilitera l’acte d’achat. C’est ce qui a formidablement réussi à Apple dont les produits sont vendus préinstallés, prêts à l’emploi, mais aussi à « Vœux d’Artistes » ou à « Carré d’Artistes », qui proposent les œuvres encadrées.
« L’œuvre qui parle » doit être « prête à consommer ». Pour offrir une reproduction sonorisée pour la Saint Valentin, il faut un cadre, aussi simple soit-il. Si le cadre ne plait pas au destinataire du cadeau il pourra toujours le changer. L’idée d’acheter une œuvre qui va nécessiter de trouver un encadreur pour un simple cadeau est bloquante. On en reviendra au bouquet de fleurs si pratique. Pour moi une « œuvre qui parle » doit être aussi facile à offrir qu’un bouquet de fleur, mais beaucoup plus originale.
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Un réseau de galeries agréées « œuvre qui parle »
Nous allons ainsi créer un réseau de plusieurs dizaines de galeries d’art en France. « L’œuvre qui parle » va devenir un label, permettant à tous ceux qui l’adopteront de profiter des retombées médiatiques et des campagnes de communication.
Les galeristes pourront également participer à la création des contenus sonores en racontant les histoires de leurs artistes et de leurs œuvres. Ils seront ainsi les acteurs et les premiers bénéficiaires du concept.
Pour découvrir le réseau de galeries d’art agréées par Active-Art pour
vendre vos oeuvres qui parlent, merci de nous laisser votre Email :