52 – Toutes vos oeuvres ne sont pas des stars

Toutes vos oeuvres ne sont pas des stars

Il en est de même pour tous les secteurs de la création artistique. Certaines de vos œuvres plaisent, d’autres non.

Sur un CD-ROM musical, vous trouvez généralement un titre qui vous plaît beaucoup, et qui a motivé votre achat, un ou deux titres que vous aimez écouter, et le reste que vous « zappez » généralement pour passer plus vite au titre suivant.

Il en sera de même pour vos peintures et vos sculptures. Certaines plaisent plus que d’autres. Vous avez vos « stars » et vos « flops ».

Le problème, c’est que si vous saviez à l’avance quelle œuvre sera la star, vous pourriez éviter de créer les autres. Il faudrait inventer un « détecteur de best-seller ».

« L’œuvre qui parle » règle ce problème. Vous pourrez en effet concentrer vos efforts, raconter les histoires, et produire des reproductions uniquement sur vos œuvres qui plaisent le plus. Et concentrer les efforts de vente sur celles qui vont réussir et prendre une place honorable sur le marché du multiple.

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Les clients achètent tous la même chose

 Les professionnels du marketing le savent : les gens achètent tous la même chose. Ils se regroupent en « tribus », favorisées par l’émergence des réseaux sociaux, et achètent tous la même chose, des objets, des signes de connivence, de ralliement, qui leur permettront de se reconnaître entre eux.

 « L’œuvre qui parle » réussira si elle s’impose comme un signe d’identification d’un grand nombre de personnes. Il nous faut générer l’envie de posséder cet objet qui porte le signe du niveau de culture générale de celui qui le possède.

Les nouvelles technologies, en ayant aboli les délais de propagation de l’information, ont renforcé ce sentiment : vous savez en temps réel grâce aux réseaux sociaux ce que vos amis viennent d’acheter de nouveau, et ce d’autant plus si l’achat a pour motivation un besoin de reconnaissance de son acquéreur par son environnement social.

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