90 – Réactions et commentaires

Ils ont lu « Les oeuvres vous parlent enfin ! »

Dans son ouvrage « les œuvres nous parlent enfin », Philippe Sauvan-Magnet analyse les raisons de la crise traversée par les artistes plasticiens depuis les années 90 et propose un plan de bataille pour en sortir. Sa conclusion est d’une simplicité confondante. Son plan pour faire revenir les amateurs d’art dans les galeries et les ateliers fait appel à la méthode marketing la plus efficace jamais imaginée. En associant le storytelling et le marketing viral dans un concept simple et accessible à tous les artistes, il fait naître une véritable lueur d’espoir, celui de redonner aux artistes la place centrale qu’ils n’auraient jamais du perdre.

Rémy Aron, président de la Maison des Artistes

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Face à la crise de l’art contemporain avec l’exhaussement d’un certain art officiel et la désaffection pour la majorité des artistes, Philippe Sauvan-Magnet entend redonner espoir à ceux-ci. D’abord grâce à son énorme fichier acquis par ailleurs, d’une clientèle intéressée par l’habitat et donc potentiellement par l’art. Ensuite, et c’est là son originalité, par un « marketing viral » qui va se répandre grâce au storytelling et à la multiplication digigraphique des œuvres. Une communication narrative donc qui, expliquant par un code totalement novateur l’œuvre et sa position dans l’art, ramènera le grand public vers un art contemporain qu’il a souvent rejeté par incompréhension.

Francis Parent, historien de l’art

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Faire qu’il soit techniquement possible que les œuvres d’art puissent elles-mêmes  raconter leur histoire, c’est redonner la parole aux artistes ;  c’est également  remettre du contenu dans le discours sur l’art  qui avait quelque peu oublié son objet et sa raison d’être … Et c’est ce que ce livre nous explique.

Pierre Souchaud, fondateur de la revue Artension

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Reconquérir l’amateur, le public  en proposant à ce dernier une démarche active, volontaire et simple lui permettant de pénétrer « intelligemment » dans l’œuvre sans le priver de la part d’émotions personnelles ressenties face à l’œuvre (émotions toujours différentes d’un individu à l’autre). Et redonner à nombre de professionnels – une des courroies de transmission, un vecteur essentiel –  l’envie de se rebattre pour leurs  » Écurie ». Votre démarche et vos propositions au travers de ce livre peuvent être de vraies réponses et j’ y souscris complètement : Votre livre sera j’en suis persuadé un outil formidable pour les artistes ! Une Aventure passionnante à laquelle je suis très heureux de pouvoir participer. Je vous en remercie !

Jean-Eric Dietsch, galeriste et agent d’artistes

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Pendant plus d’un demi siècle la notoriété dans le domaine de l’art n’a pas dépendu d’une reconnaissance du talent par ceux qui sont capables de l’évaluer, elle a été octroyée par l’exposition médiatique.  Warhol disait: « Je suis connu par ma notoriété ».

On sait aujourd’hui par quels mécanismes sont fabriquées les cotes grâce aux  réseaux mettant les médias à leur service. Le but étant de créer des produits dérivés financiers à haute valeur spéculative.  Les mentalités ont changé en prenant conscience de l’illusion de la valeur suggérée par les média. La supercherie est aujourd’hui dévoilée et ne laisse aucun doute.  Par ailleurs l’évolution technologique a modifié la donne. Nous avons changé d’époque. Le monopole absolu des grands médias n’est plus. De nouveaux moyens d’accès à la visibilité sont aujourd’hui  une réalité. Les idées pratiques et concrètes décrites dans ce livre permettent à chacun de réfléchir et de reconsidérer la situation actuelle.  Les artistes doivent tenter de reprendre la parole et leur destin en main avec des moyens nouveaux.

Aude de Kerros, historienne de l’art

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Vous ouvrez de nouvelles portes à notre communication et à la reconnaissance de notre expression d’artistes. Désormais, nous serons écoutés, compris. Chaque œuvre dévoilera son mystère, dans l’intimité d’une écoute personnalisée. Les progrès d’internet n’ont aucun secret pour vous. J’en ai usé et abusé depuis longtemps, pour mon plus grand bonheur. J’attends le meilleur de vous à nouveau. Je sais combien votre oreille musicienne saura mettre en harmonie le talent du créateur et la curiosité du spectateur. Peut-être arriverez-vous à transformer les admirateurs en collectionneurs. Vous serez le lien entre nous tous. Je souhaite un grand succès à ce projet si novateur.

Nicole Gaulier, artiste plasticienne

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Redonner la parole confisquée

Toute initiative tendant à contourner le blocus médiatique installé par l’Art officiel est à encourager.  Il est aussi urgent de renouer le fils rompu entre image et verbe, quand celle-ci est peinte, gravée, dessinée, bref, « faite de main d‘homme ».

La parole d’une œuvre d’art ne devrait pas être ce texte amphigourique, autarcique ou sentencieux, auquel nous a habitué l’Art conceptuel ; un verbiage qui, régulièrement, tend à se substituer à l’œuvre.

Il faudrait retrouver une langue claire, fraîche, qui ramène à la peinture comme à une source. De Diderot à Cocteau, en passant par Baudelaire, les chantres du geste pictural furent longtemps des poètes, des  hommes d’esprit et de lettres, avant d’être remplacés par les philosophes, sociologues, psychologues et autres sémiologues…hommes des concepts désincarnés.

Paradoxalement, la technique pourrait bien être le vecteur de ses retrouvailles de l‘image et du mot. De quoi faire mentir les iconoclastes contemporains qui ont décrété la peinture obsolète !

Christine Sourgins, historienne de l’art

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Il y a bien longtemps que je désespère de voir la situation des peintres évoluer vers une verte vallée. Je suis donc super heureuse que quelqu’un cherche des solutions pour améliorer notre condition. L’idée de « l’œuvre qui parle » me semble novatrice car elle peut permettre d’apprendre à voir à ceux qui ne savent qu’écouter.

Je me sens prête à tenter cette expérience qui, je l’espère, va renouveler les rapports que nous, artistes, entretenons avec les amateurs d’art,  potentiels acheteurs de notre travail.

Est-ce une révolution? Je ne saurais le dire mais l’aventure semble prometteuse…

Anne Carvin, artiste peintre

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Je voudrais d’abord vous dire un immense merci pour vos idées, pour vos réflexions autour de l’Art, pour vos réflexions sur la condition des artistes, qui parfois se sentent comme vous le dites et le savez, un peu démunis face à des empires commerciaux.

Mais nous sommes toujours là, résistons et faisons notre travail d’artiste, enfin j’espère, dans notre coin, entourés de quelques amateurs d’art et collectionneurs, où le partage de l’émotion existe à condition, je pense, enfin c’est ce que j’ai constaté, que l’échange se fasse en direct entre l’artiste et les personnes.

Je trouve votre idée de « l’œuvre qui parle », assez géniale et m’a redonner le sourire en lisant votre synthèse… l’idée de redonner l’envie aux gens de plonger dans une œuvre, l’envie de se laisser saisir, transporter, traverser, l’envie de développer à nouveau le sens du rêve, de l’imaginaire, par un mélange savant de nouvelles technologies au service de l’art, en plus de l’œuvre qui peut « parler d’elle-même… est une bonne idée…et je suis heureuse de voir que des gens comme vous, ont encore des rêves un peu fous et surtout de voir que des gens comme vous, souhaitent  aller jusqu’au bout de leurs rêves, dans la réalisation.

 Et pour la petite histoire, hier soir après avoir lu votre synthèse, je devais sortir dîner dans un restaurant, et je me suis amusée à mettre votre idée en situation dans le sens où je regardais une affiche accrochée au mur. J’imaginais à la place, une œuvre originale créée par un artiste. et je me suis amusée à me dire, tiens cette œuvre m’interpelle et en pensant à votre idée, je me suis dit, tiens je vais écouter ce que dit ce tableau… et je me suis dit, que cela pourrait apporter beaucoup à la compréhension de l’œuvre, mais aussi à l’éveil de l’émotion que les mots pourraient susciter, à l’éveil du partage entre cette œuvre et moi, à entrer dans son intimité en quelque sorte… à la rendre vivante, accessible, et désirée…et donc à avoir envie de l’acquérir… Je pense que des mots qui accompagnent une œuvre, la sortent de l’anonymat, effectivement et la font vivre d’une autre façon, que l’image statique.

 Et concrètement, il me semble qu’il faudrait que ce soit l’artiste qui raconte son histoire et l’enregistre avec sa voix. Mais peut être c’est à cela que vous pensiez ? Une histoire pas trop compliquée, vivante, authentique avec le plus de vérité et de simplicité pour que cela parle aux autres…tout simplement…  En fait c’est comme quand on peint un tableau…

Claire Mériel, artiste peintre

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Après avoir lu simplement le résumé du livre qui soutient le projet, notre première impression est d’être en face d’une idée très originale. Les moyens pour la mettre en œuvre semblent aussi sortir de l’ordinaire, faire appel à des méthodes de marketing efficaces, à des technologies d’avant-garde… Enfin, nous serons très heureux de nous rendre à votre invitation le week-end prochain. D’ici là, nous essaierons de lire le reste du matériel envoyé pour nous faire une idée plus complète. A très bientôt donc.

Emilio Trad, artiste peintre
Françoise Cohen, artiste peintre

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Les quelques pages que vous nous partagez m’ont profondément touchée autant par leur contenu que le chant de leur mot.

Le langage utilisé est fluide et limpide, d’une grande aisance, vibrant d’énergie et de sincérité. Il nous emmène à l’exploration du monde artistique d’aujourd’hui par l’expérience de ce qui est vécu par bon nombre des artistes que nous sommes. Et Ô merveille, lorsque la note d’œuvre qui parle vient se glisser dans la lecture, quelle création, quelle idée ! J’aime cette proposition et pourtant elle m’amène à une peur qui est mienne, celle de l’informatique, ces manipulations fantômes qui me freinent bien souvent. Et aussi un élan bercé d’une puissance soutenue par votre idée s’envole vers le possible d’une réalisation. Il est porté par cette joie de faire parler les toiles, de murmurer au creux de l’oreille de tous ceux qui ont le désir de vivre cette magie que possède l’art de les emmener vers un monde qui leur parle. Merci de tout cœur.

Monique Prignon, artiste peintre

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J’ai lu très attentivement l’extrait et  parcouru les différents liens que vous m’avez envoyés. Je me suis reconnue évidemment dans ce qui est dit et très bien perçu sur cette « solitude » ce « silence » dont je peux me sentir « victime » parfois en tant qu’artiste. J’ai été même très touchée. Cette situation, difficile, me donne tellement souvent le sentiment d’être minable. Heureusement, mon entourage me soutient. Cette activité (je ne peux pas appeler cela un métier) est à la fois un bonheur immense et une malédiction pour celui qui l’exerce.  Parler de soi est difficile pour un artiste peintre puisque c’est son œuvre qui parle pour lui. C’est elle qui prend la place et l’on s’efface derrière elle, même si elle est simple, ou juste « enjouée » comme ce que je fais.  Redonner du sens, ou plutôt redonner sa place au sens est vital.   Etant diplômée d’une école d’art, j’y ai entendu les discours réclamant un « propos » avant tout éventuelle production. J’y ai perçu le mépris pour l’amour du dessin que j’avais par ailleurs découvert avec un vieux prof académique (quel dessinateur). Cela m’a poussé vers les arts graphiques plutôt que l’art plastique qui était mon choix initial. Finalement je ne le regrette pas……. Pour avoir bossé dans le marketing direct, le marketing viral, je connais depuis longtemps.   J’attends la suite avec impatience et aurait vraiment voulu être des vôtres.  Je vous souhaite de passer d’excellents moments à l’occasion de la présentation du projet.  Bien à vous.

Michèle Caranove, artiste peintre

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